Acheter

Louer

Viager

Référence

Astuce : Pour recommencer, cliquez sur le bouton ci-dessus, puis cliquez sur la carte pour dessiner votre secteur personnalisé.

Les 10 commandements de l'acquéreur

Publié le 11/06/2019
Les 10 commandements de l'acquéreur

Pour vous guider lors de l’achat de votre bien immobilier voici les 10 conseils à suivre, tels les 10 commandements !

Différencier les termes employés lors d’un achat

Il y a trois termes à ne pas confondre : la promesse d’achat, la promesse de vente et le compromis de vente. La promesse d’achat correspond généralement à la proposition de prix effectuée par l’acquéreur qui n’engage que lui. La promesse de vente indique la durée pendant laquelle le vendeur s’engage à vendre son bien, l’acheteur dispose alors d’un délai de 10 jours pour accepter ou refuser. Seul le compromis de vente engage les deux parties : le vendeur s’engage à vendre son bien immobilier et l’acheteur s’engage à en faire l’acquisition en versant des “frais d’immobilisation” d’un montant de 5 à 10% du prix du bien.


Ne pas renoncer aux conditions suspensives

Les conditions suspensives sont des clauses qui peuvent faire invalider une transaction immobilière, comme par exemple un prêt qui n’a pas été octroyé. Ces conditions constituent une protection pour le vendeur mais aussi pour l’acquéreur. Il est important de ne pas y renoncer car en cas de problème vous perdrez les frais d'immobilisation que vous avez déjà investi.


Consulter les diagnostics immobiliers

Les diagnostics immobiliers visent à informer l'acquéreur sur certains aspects du logement qu'il projette d'acheter. Il s’agit de rapports sur l’état d’amiante, la présence de termites, l’installation de gaz et d’électricité, l’exposition au plomb, etc. Il faut les demander avant de signer le compromis de vente pour pouvoir négocier le prix en fonction des résultats.


Vérifier la superficie du logement

Le diagnostic loi Carrez n’est pas obligatoire, mais vérifiez bien quand même la superficie du logement. De toute façon si vous vous rendez compte dans l’année qui suit l’acquisition du bien que le vendeur a fait une erreur dans la surface, ce dernier sera contraint de rembourser une partie du prix du bien.


Faire appel à son notaire

Il est possible de faire appel à son propre notaire en plus de celui du vendeur, cela n’a pas d’incidence sur les frais de notaire car la loi encadre cette pratique. Votre notaire pourra même vous aider à négocier le prix de vente avant la signature du compromis


Examiner les honoraires d'agence

Vérifier si les honoraires sont à la charge du vendeur ou à la charge de l’acquéreur. Dans le premier cas, les frais d’agence sont compris dans le prix de vente, c’est le vendeur qui les paie. Dans le second cas, c’est à vous qu’il reviendra de les payer en plus du prix du bien.


Prendre en compte le coût total du crédit

Il est important d’étudier les différentes formes de prêt et opter par exemple pour un prêt modulable, et ne pas s’arrêter uniquement au taux du crédit. Il faudra également prendre en compte les frais de dossier, l’assurance emprunteur etc.


Ne pas oublier les frais annexes

Les frais annexes sont bien souvent oubliés et certains coûts comme les charges de copropriétés, les impôts locaux, etc., ne sont pas pris en compte par les acquéreurs lors de l’établissement de leur projet. Il est pourtant essentiel de s’en préoccuper pour ne pas se retrouver sans assez de liquidités pour les payer.


Prévoir un budget pour les travaux

Mieux vaut prévoir un peu de budget supplémentaire dans le cas où il y aurait des petits travaux à effectuer. Même si le logement paraît en bon état, vous n’êtes pas à l’abri de défauts ou dysfonctionnement de la plomberie par exemple. De même que pour les frais annexes, il est important de ne pas fixer son budget à la hauteur du prix du bien et de se laisser une marge de manœuvre pour les frais supplémentaires.


Rester attentif aux vices cachés après la vente

Soyez attentifs aux éventuels vices du bien avant et après l’achat ! En signant l'acte d'achat, vous acceptez le bien en l'état mais si vous découvrez après coup un vice et que vous parvenez à démontrer que le vendeur l'a sciemment caché au moment de la transaction, vous êtes en droit de porter plainte contre le vendeur.

https://www.nouvelobs.com/special-immobilier/20180321.OBS3990/prendre-un-notaire-verifier-la-superficie-10-commandements-de-l-acheteur-immobilier.html

  1. Groupe GTI
  2. > Nos actualités immobilières
  3. >Les 10 commandements de l'acquéreur